Étude sur l’impact économique de la contrefaçon dans le secteur des bijoux et des montres

Le 11 février, l’Office pour l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI) a publié, par l’intermédiaire de l’Observatoire européen des atteintes aux droits de propriété intellectuelle, une étude sur le coût économique des atteintes aux droits de propriété intellectuelle (DPI) dans le secteur des bijoux et des montres.

Il en ressort que la présence de bijoux et montres de contrefaçon sur le marché de l’UE représente un manque à gagner annuel d’environ 1,9 milliard d’euros pour l’industrie légitime, soit 13,5% des ventes totales du secteur dans l’Union européenne.

Cette perte de revenus est responsable de la destruction d’environ 15.000 emplois directs, auxquels s’ajoutent 13.500 emplois indirects perdus.

La contrefaçon dans le secteur des bijoux et des montres a également des répercussions dans d’autres industries. Elles se traduisent par une perte de revenus évaluée à 1,6 milliard d’euros.

Pour ce qui concerne la perte de recettes publiques (impôts et cotisations sociales) à l’échelle de l’UE, elle est estimée à environ 600 millions d’euros.

En France, le secteur de la bijouterie et de l’horlogerie perd près de 336 millions d’euros chaque année en raison des produits contrefaisants écoulés sur le marché français.

Il est à noter que les informations ci-dessus ne concernent que la fabrication et n’incluent pas le commerce de gros et de détail.

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